La Commission européenne a retenu 10 projets français de production d’hydrogène décarboné, a annoncé la Première ministre, Élisabeth Borne. Ces usines seront financées à hauteur de 2,1 Md€ par l’Union européenne, dans le cadre des Piiec (projet important d’intérêt européen commun). À ces financements publics s’ajoutent 3,2 Md€ d’investissements privés, par exemple 160 M€ d’ici 2028 par Plastic Omnium pour un site de production de réservoirs à hydrogène à Venette (Oise).
Produire de l’hydrogène décarboné est crucial dans le cadre de la stratégie européenne de réduction des émissions car, si l’utilisation de l’hydrogène a l’avantage de n’émettre que de la vapeur d’eau, sa production repose aujourd’hui principalement sur l’extraction chimique de combustibles fossiles.
L’hydrogène décarboné rentre également dans la stratégie gouvernementale de réindustrialisation de la France. Le gouvernement veut faire de la France la championne de cette filière. Il faut d’ailleurs noter que 4 projets sur 10 retenus par la Commission sont français. La Première ministre a, par ailleurs, annoncé que la France candidaterait aussi aux vagues suivantes des Piiec. L’objectif selon Élisabeth Borne, citée par L’Antenne : « faire émerger une nouvelle filière synonyme d’emplois durables et d’indépendance énergétique ». En effet, la France a l’ambition de produire 6,5 GW d’hydrogène par électrolyse à l’horizon 2030 et de créer environ 100 000 emplois dans la filière.
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