Le transport routier représente 2,5 % des émissions de CO2 au niveau mondial. Il est donc obligatoire pour le secteur de travailler sur sa décarbonation, ne serait-ce que pour respecter ses engagements internationaux, comme l’accord de Paris de 2016.
C’est pourquoi l’IRU, l’organisation mondiale des transports, basée en à Genève (Suisse), a annoncé fin mai un Pacte Vert (Green Compact) qui présente une feuille de route précise pour réduire les émissions du secteur international du transport routier d’au moins 3 milliards de tonnes de CO2 par an afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050, et cela sans mettre en péril sa compétitivité.
Ce pacte repose sur 5 grands piliers :
- La mise en œuvre pratique et générale de carburants à faibles émissions de CO2 : le potentiel est estimé à 40 % de réduction des émissions d’ici 2050 ;
- L’augmentation de l’efficacité de la logistique grâce à l’utilisation plus large de véhicules propres ;
- Le recours plus important au transport collectif par autobus et autocars ;
- Un cycle de renouvellement du parc de véhicules plus court et le recours aux technologies plus efficaces pour les véhicules ;
- L’éducation et la formation à l’écoconduite.
Un grand évènement doit notamment être organisé par l’IRU pour marquer le lancement de ce Pacte Vert, explorer et construire des alliances pour garantir la réussite de chaque pilier.