La vignette Crit’Air devient obligatoire dans la capitale. Depuis le 16 janvier 2017, l’ensemble des véhicules souhaitant rouler dans Paris (hors périphérique, bois de Boulogne et de Vincennes) doivent se munir de la vignette Crit’Air (ou certificat qualité de l’air). Une mesure qui rendra moins arbitraires et plus incitatives les autorisations de circulation lors des pics de pollution. En effet, celles-ci seront désormais fondées sur les catégories de véhicule et non plus sur l’immatriculation. Par ailleurs, les véhicules pour lesquels une vignette n’a pas été prévue n’auront pas le droit de circuler pendant les plages horaires de circulation restreinte : entre 8 heures et 20 heures toute la semaine pour les véhicules lourds et entre 8 heures et 20 heures du lundi au vendredi pour les autres. Cela concerne les deux roues immatriculés avant le 1er juin 2000, les voitures et véhicules légers immatriculés avant le 1er janvier 1997 ainsi que les bus, autocars et poids lourds immatriculés avant le 1er octobre 2001. Pour l’instant, l’absence de vignette Crit’Air n’est pas assortie de sanctions. Toutefois, elle donne plus de chances aux automobilistes d’être contrôlés et de recevoir une amende si leur véhicule n’est pas autorisé à la circulation. D’autres grandes agglomérations ont aussi créé des zones de circulation restreinte (ZCR) ces derniers mois et ont rendu obligatoires les vignettes Crit’Air, comme Lyon ou Strasbourg. Ces deux ZCR englobent parfois les villes de leur communauté urbaine et même des portions d’autoroute, à l’instar de Grenoble depuis le 1er novembre 2016. La création d’une ZCR est également à l’étude dans de nombreuses autres communes, notamment les 25 lauréates de l’appel à projet « Villes respirables en 5 ans » qui recevront jusqu’à 1 M€ pour planifier et mettre en place les ZCR, comme Dijon, Lille, Bordeaux ou encore Saint-Etienne.
UN DISPOSITIF ANTIPOLLUTION RENFORCÉ À PARIS
2 février 2017
par
Les Echos Etudes
Les Echos Etudes
2 février 2017