Crédit photo : www.lechotouristique.com
À l’occasion du 71e congrès de l’Umih qui s’est tenu à Angers fin novembre, en discours de clôture, son président confédéral, Thierry Marx, a évoqué la concurrence des OTA’s pour le secteur. Il a indiqué que le taux de commission de base sur le prix de la chambre prélevé aux hôteliers par les OTA’s (Booking, Expedia…) s’élevait à 15 % ou 17 % et pouvait même grimper plus haut avec des surcommissions. Il a pointé également la rentabilité de seulement 2 % dans la restauration, versus un ratio de 17,9 % pour Booking.com, 22,6 % pour Airbnb et 21,2 % pour Google.
À l’occasion du 71e congrès de l’Umih qui s’est tenu à Angers fin novembre, en discours de clôture, son président confédéral, Thierry Marx, a évoqué la concurrence des OTA’s pour le secteur. Il a indiqué que le taux de commission de base sur le prix de la chambre prélevé aux hôteliers par les OTA’s (Booking, Expedia…) s’élevait à 15 % ou 17 % et pouvait même grimper plus haut avec des surcommissions. Il a pointé également la rentabilité de seulement 2 % dans la restauration, versus un ratio de 17,9 % pour Booking.com, 22,6 % pour Airbnb et 21,2 % pour Google.
Dans ce contexte, Thierry Marx invite les acteurs du tourisme à se mobiliser. « Le moment est venu de reprendre la main pour ne pas devenir les serfs modernes des dotcom car les seigneurs d’aujourd’hui sont les géants de l’internet ». À ce titre, il appelle à la création d’une plate-forme alternative de création française qui fédérerait tous les établissements du secteur. Pour y parvenir, il propose de s’allier à la french tech, en citant les exemples de la start-up Mistral AI et du laboratoire de recherche Kyutai. Il appelle également à la création d’un fonds d’investissement qui entraînerait dans son sillage tous les acteurs du tourisme, avec un abondement de 500 € par établissement, et qui pourrait ainsi engranger 60 M€.
Copyright : Les Echos Publishing
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