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Depuis une semaine, Toyota, le premier constructeur mondial d’automobile, doit faire face à un scandale déclenché par sa filiale Daihatsu. Spécialisée dans la production de petits véhicules urbains, elle est suspectée d’avoir commis des irrégularités lors des fameux crash-tests qui permettent de garantir un niveau minimal de sécurité d’un véhicule en cas d’accident. Une enquête menée par un comité d’experts a mis en évidence près de 180 irrégularités portant sur 64 modèles différents, dont 22 vendus sous la marque Toyota. Certaines de ces défaillances de contrôles remonteraient à plus de 30 ans.
Une mise à l’arrêt des livraisons
En réaction, Daihatsu a arrêté toutes ses livraisons sans préciser à quelle date elle comptait les reprendre. Pour rappel, sur l’exercice 2022/2023, le constructeur japonais a produit 1,7 million de véhicules, essentiellement destinés aux marchés asiatiques, vendus sous sa marque, mais aussi sous celles de Toyota, sa maison mère, de Mazda et de Subaru.
Chahuté en Bourse depuis la publication de cette information, Toyota a tenu à exprimer ses sincères excuses pour les désagréments et les inquiétudes que cela a causé à toutes les parties prenantes, et à assurer qu’elle allait mettre en place une réforme des opérations de certification afin que de tels problèmes ne se reproduisent plus.
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