Crédit photo : STELLANTIS
Les campagnes de rappel lancées par les constructeurs automobiles pour changer une pièce défectueuse ou mettre à niveau un équipement technique sont assez fréquentes. En revanche, lancer un « stop drive », autrement dit, inviter ses clients à « arrêter immédiatement de conduire » leur véhicule, comme vient de le faire Stellantis dans une série de communiqués, est une procédure rare, adoptée uniquement en cas de réel danger.
Un airbag dangereux
Le problème vient d’un airbag de marque Tanaka et de la détérioration, au fil du temps, des produits chimiques qui permettent son gonflage en cas d’accident. Une détérioration amplifiée par les conditions climatiques chaudes et humides qui créent un excès de puissance à l’ouverture « pouvant causer des blessures graves ou même la mort, dans le pire des cas », rappelle le constructeur.
Également très utilisés aux États-Unis, ces airbags avaient conduit les constructeurs américains à rappeler, entre 2000 et 2015, pas moins de 42 millions de véhicules. Durant cette période, selon l’agence américaine de sécurité routière, ils auraient causé 27 décès et 400 blessés. En France, les premiers accidents mortels sont apparus en 2020 aux Antilles et, en 2023 dans l’Hexagone incitant Stellantis à lancer cette campagne de rappel inédite.
Sont concernées les Citroën C3 et DS Automobiles DS3 fabriqués de 2009 à 2019, soit 530 000 véhicules.
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