Saint-Gobain a annoncé, début avril, le démarrage de la production de plaques de plâtre issue d’un procédé 100 % décarboné dans son usine de Fredrikstad, en Norvège. Pour ce faire, le groupe français de matériaux a procédé à plusieurs transformations sur son site de production. Tout d’abord, le gaz naturel comme source d’énergie a laissé place à une production d’électricité d’origine hydraulique. La conversion de l’usine permet ainsi d’éviter l’émission de 23 000 tonnes de CO2 par an.
Les travaux de modernisation et l’amélioration de la récupération de la chaleur et de l’efficacité du processus se traduisent également par une réduction de 30 % de la consommation énergétique du site. Au passage, l’industriel en a profité pour augmenter de 40 % les capacités de production de son usine, ce qui lui permet désormais de proposer au marché la première gamme de plâtre à l’empreinte carbone la plus faible au monde. Au total, Saint-Gobain a investi 25 millions d’euros dans la décarbonation du site. L’enveloppe a été subventionnée à hauteur de sept millions d’euros par l’agence gouvernementale norvégienne Enova.
Ces investissements s’inscrivent dans le cadre du plan climat adopté par le fabricant, qui s’est engagé à réduire ses émissions de CO scopes 1 et 2 de 33 % d’ici à 2030 par rapport à 2017, avec l’objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Un autre projet de décarbonation a été lancé l’été dernier dans son usine de plaques de plâtre à Montréal, au Canada. La production zéro carbone devrait démarrer en 2024.
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