Crédit photo : Gary Yeowell
Dans le cadre de son Plan Climat 2026, la Ville de Paris se met en ordre de bataille pour accélérer la rénovation énergétique de ses bâtiments. Associée à trois bailleurs sociaux parisiens, la Régie Immobilière de la Ville de Paris (RIVP), Paris Habitat et Elogie-Siemp, elle a conclu un partenariat avec Saint-Gobain, en vue de mettre en place une filière de recyclage du verre des fenêtres usagées en « boucle fermée ». Concrètement, cela signifie que les débris issus des chantiers seront réintégrés dans la production de nouveaux vitrages, eux-mêmes réinstallés sur des bâtiments rénovés.
Dans le cadre de son Plan Climat 2026, la Ville de Paris se met en ordre de bataille pour accélérer la rénovation énergétique de ses bâtiments. Associée à trois bailleurs sociaux parisiens, la Régie Immobilière de la Ville de Paris (RIVP), Paris Habitat et Elogie-Siemp, elle a conclu un partenariat avec Saint-Gobain, en vue de mettre en place une filière de recyclage du verre des fenêtres usagées en « boucle fermée ». Concrètement, cela signifie que les débris issus des chantiers seront réintégrés dans la production de nouveaux vitrages, eux-mêmes réinstallés sur des bâtiments rénovés.
L’accord a été passé avec Saint-Gobain Glass France, la filiale de production et de transformation de verre plat du leader mondial des matériaux de construction. Il concerne le recyclage des fenêtres issues des chantiers de rénovation des bâtiments publics de la ville et des logements sociaux. Chaque année, ce sont entre 6 000 et 8 000 fenêtres qui sont ainsi remplacées. Mais avec la montée en puissance du programme de rénovation du parc parisien de logements, les volumes pourraient monter jusqu’à 10 00 fenêtres à recycler annuellement.
Les menuiseries seront démantelées avant d’être acheminées, sans être abîmées, vers l’une des trois usines françaises du fabricant à Aniche (Nord), à Thourotte (Oise), ainsi qu’à Salaise-sur-Sanne (Isère). Ce partenariat va permettre à Saint-Gobain Glass France de collecter plus de 200 tonnes supplémentaires par an de calcin (débris de verre utilisé pour la production de vitraux recyclés). L’entreprise veut faire passer la quantité de calcin contenue dans sa production de verre plat de 35 % actuellement à 50 % en 2030.
Copyright : Les Echos Publishing
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