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Selon les données du Comité Champagne, la filière a maintenu, en 2023, le chiffre d’affaires record de 2022, à environ 6 Md€. Cette dynamique est intégralement tirée par les hausses de prix et montées en gamme de l’offre, les volumes s’étant contractés de 8,2 % sur l’exercice. Après 3 années de fortes croissances, la Champagne retrouve ainsi le niveau d’expéditions qu’elle connaissait avant la crise sanitaire. « Je me félicite de ce retour à la normale. Le champagne est une appellation d’origine produite sur une aire délimitée et répondant à des règles strictes qui ne permettent pas de soutenir durablement une forte croissance en volume », précise Maxime Toubart, président du Syndicat Général des Vignerons et co-président du Comité Champagne.
Selon les données du Comité Champagne, la filière a maintenu, en 2023, le chiffre d’affaires record de 2022, à environ 6 Md€. Cette dynamique est intégralement tirée par les hausses de prix et montées en gamme de l’offre, les volumes s’étant contractés de 8,2 % sur l’exercice. Après 3 années de fortes croissances, la Champagne retrouve ainsi le niveau d’expéditions qu’elle connaissait avant la crise sanitaire. « Je me félicite de ce retour à la normale. Le champagne est une appellation d’origine produite sur une aire délimitée et répondant à des règles strictes qui ne permettent pas de soutenir durablement une forte croissance en volume », précise Maxime Toubart, président du Syndicat Général des Vignerons et co-président du Comité Champagne.
L’export, avec 172 millions de bouteilles expédiées, est en baisse de 8,2 % en volume par rapport à l’année précédente. Les surstockages exceptionnels des distributeurs au cours de l’année 2022, par crainte de pénurie, expliquent en partie ce repli. Les États-Unis sont le premier débouché de la filière champenoise devant le Royaume-Uni, le Japon, l’Allemagne et la Belgique. Le marché français, de son côté, affiche le même recul de 8,2 %, à 127 millions de bouteilles en 2023. Les raisons de cette contraction sont d’un autre ordre, elles résultent de l’arbitrage des ménages en faveur des biens de première nécessité dans un contexte de forte inflation.
Malgré ces résultats, la profession se montre confiante pour l’année 2024 et les suivantes. « La Champagne reste optimiste pour l’avenir même si le Champagne est sensible au contexte géopolitique et à l’évolution de l’économie mondiale », explique David Chatillon, président de l’Union des Maisons de Champagne et co-président du Comité Champagne.
Copyright : Les Echos Publishing
Pour aller plus loin, découvrez nos études du secteur distribution biens de consommation.
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