RENAULT PRESENTE SA STRATEGIE DE DECARBONATION DE SES USINES

Au travers de partenariats avec Voltalia, Engie et Dalkia, le constructeur automobile va augmenter l'approvisionnement en énergie verte de ses usines françaises. Les recours à l'électricité solaire, à la géothermie profonde et à une chaudière biomasse sont prévus.
2 décembre 2022 par
RENAULT PRESENTE SA STRATEGIE DE DECARBONATION DE SES USINES
LES ECHOS ETUDES
Renault Groupe vient d’annoncer la signature de partenariats avec trois énergéticiens, Voltalia, Engie et Dalkia. Mis en place pour 15 ans, ces partenariats s’inscrivent dans la volonté du groupe, dirigé par Luca de Meo, d’accélérer le plan de décarbonation de ses sites industriels pour parvenir au « net zéro carbone » dès 2027 en France, et à l’horizon 2030 en Europe et 2050 dans le reste du monde.

De l’énergie solaire…
Le premier accord, signé avec Voltalia prévoit l’installation de panneaux photovoltaïques sur le territoire français. Ces derniers devraient permettre, dès 2025, au groupe au losange de bénéficier d’une puissance de 100 MW, puis à terme de 350 MW. « C’est le plus important contrat d’approvisionnement long terme en électricité renouvelable de France », précise le communiqué publié par le constructeur. Cet accord permettra de couvrir, à partir de 2027, près de 50 % des besoins en électricité des usines françaises du groupe Renault.

Le deuxième accord, cette fois signé avec le français Engie, encadre la mise en place, sur le site de l’usine automobile Renault de Douai, d’un forage de 4 000 m destiné à puiser de l’eau chaude et ainsi à capter les calories nécessaires aux besoins du process industriel et du chauffage de l’usine, dès 2025. Ce dispositif de géothermie devrait garantir la fourniture d’une puissance continue de 40 MW. « En été, lorsque le besoin en chaleur sera moins important, l’énergie géothermique pourra être utilisée pour produire de l’électricité décarbonée », précise le groupe.

… à la chaudière biomasse
Enfin, le partenariat signé avec Dalkia, filiale d’EDF, doit permettre le déploiement, sur le site de l’usine Renault de Maubeuge, d’une chaudière biomasse et de récupérateurs de chaleur fatale (énergie produite par le process industriel, souvent perdue). D’une puissance de 15 MW, ils devraient assurer la couverture à hauteur de 65 % des besoins en gaz de l’usine et ce, d’ici 2025.

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LES ECHOS ETUDES 2 décembre 2022
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