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L’augmentation des dépenses de santé est au cœur des débats qui rythment la préparation du projet de loi de financement de la Sécurité sociale de 2024. Si nombreux s’accordent sur les principales raisons de cette progression telles que le vieillissement de la population associée à l’augmentation de la prévalence des maladies chroniques, la nécessité de lutter contres les pénuries de médicaments dans un contexte géopolitique instable, ou encore le prix à payer de médicaments toujours plus innovants, les solutions envisageables étaient jusqu’à présent loin de faire consensus. C’est pourquoi, en début d’année, la Première ministre sollicitait 6 experts pour plancher sur cette mission épineuse avec « pour objectif d’identifier les pistes d’amélioration possibles du système de financement et régulation des produits de santé ». Après un semestre de réflexion et près de 170 entretiens, ce ne sont pas moins de 12 convictions et 63 mesures que les experts ont argumentées dans ce « New Deal » qui nécessite l’implication de l’ensemble des acteurs concernés.
L’augmentation des dépenses de santé est au cœur des débats qui rythment la préparation du projet de loi de financement de la Sécurité sociale de 2024. Si nombreux s’accordent sur les principales raisons de cette progression telles que le vieillissement de la population associée à l’augmentation de la prévalence des maladies chroniques, la nécessité de lutter contres les pénuries de médicaments dans un contexte géopolitique instable, ou encore le prix à payer de médicaments toujours plus innovants, les solutions envisageables étaient jusqu’à présent loin de faire consensus. C’est pourquoi, en début d’année, la Première ministre sollicitait 6 experts pour plancher sur cette mission épineuse avec « pour objectif d’identifier les pistes d’amélioration possibles du système de financement et régulation des produits de santé ». Après un semestre de réflexion et près de 170 entretiens, ce ne sont pas moins de 12 convictions et 63 mesures que les experts ont argumentées dans ce « New Deal » qui nécessite l’implication de l’ensemble des acteurs concernés.
Tour d’horizon de quelques-unes des recommandations phares
Le groupe préconise l’utilisation croissante de tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) notamment utiles pour garantir l’utilisation d’antibiotiques à bon escient. Par ailleurs, l’élargissement de la liste des biomédicaments substituables, très attendue par les producteurs de biosimilaires, a été présentée comme une solution pertinente. Enfin, l’appel à davantage de « sobriété » pour les médecins et les patients en termes de prescriptions est considérée comme un levier pertinent pour agir sur leurs « volume, qualité et pertinence ». Les industriels ont réagi rapidement à cette publication. Ainsi, les entreprises du médicament (Leem) « demandent que le PLFSS 2024 crée les conditions économiques et financières du « new deal » proposé par les experts ». Quant au GEnérique Même MEdicament (GEMME), il en a profité pour appeler à « une révision urgente de la clause de sauvegarde afin de préserver l’accès aux patients des médicaments génériques ».
Les yeux sont donc rivés vers le gouvernement qui compte intégrer, dans un premier temps, une partie de ces préconisations dans le prochain PLFSS. Premiers éléments de réponses prévus dans quelques semaines…
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