La formation des demandeurs d’emploi est l’une des pistes pour améliorer la situation.
Le transport routier poursuit son redressement. Au 1er semestre 2018, le trafic du pavillon français exprimé en millions de tonnes-km a progressé de 10 % par rapport à l’année précédente. Une tendance qui s’illustre dans les chiffres de l’emploi. Ainsi, selon le rapport annuel de l’Observatoire prospectif des métiers et des qualifications dans les transports et la logistique (OPTL), les effectifs salariés du secteur devraient augmenter de 3,1 % et dépasser la barre des 723 000 personnes fin 2018, un record. Si l’impact du mouvement des « Gilets jaunes » a certainement enrayé la croissance en fin d’année, la dynamique devrait globalement rester positive pour l’emploi à court terme.
Toutefois sur le terrain, les entreprises peinent toujours à recruter, et ce malgré les nombreuses initiatives mises en place par les acteurs ainsi que par les organisations professionnelles. Sont particulièrement concernés les chauffeurs routiers ainsi que les livreurs et conducteurs sur petite distance. 43 % des entreprises interrogées par l’OPTL ont connu des difficultés à recruter en 2018, une proportion en hausse de 10 points par rapport à 2017. Au-delà du manque d’attractivité du secteur et de certaines professions, l’Observatoire note que ces difficultés sont liées au fait que les demandeurs d’emploi dans le secteur – ils sont plus de 600 000 – n’ont souvent pas « les qualifications qui les rendraient immédiatement employables ».
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