Dans une étude récente, l’Insee s’est intéressé à l’évolution du produit intérieur brut (PIB) par habitant dans les différentes régions françaises. Il en ressort qu’en métropole, seules trois régions n’avaient pas encore retrouvé (en 2013) leur niveau de PIB de 2008. Les trois grandes perdantes étant l’Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, la Bourgogne-Franche-Comté et la région Hauts-de-France (Nord-Pas-de-Calais-Picardie). C’est la région Bourgogne-Franche-Comté qui a été « confrontée au plus fort recul », note l’Insee, en perdant en moyenne annuelle 1 % de PIB entre 2008 et 2013. À l’inverse, la Corse (+2 %), la Guyane (+3,7 %) et Mayotte (+4,2 %) enregistrent les taux de croissance annuelle de PIB les plus vigoureux du pays.
Une situation contrastée
En euros courants, le PIB français par habitant s’établissait en 2013 à 32 126 €. Un montant très honorable que seule une région, l’Île-de-France parvient à dépasser (53 639 €). Toutes les autres pointent en dessous de la moyenne et certaines, très largement. Les PIB par habitant les plus faibles apparaissent ainsi outremer avec 20 198 € à la Réunion, 20 427 € en Guadeloupe et 8 047 € à Mayotte. En France métropolitaine, c’est la région Hauts-de-France qui ferme la marche avec un PIB par habitant de 25 228 €, juste derrière la Bourgogne-Franche-Comté et ses 25 491 €. À l’autre bout du classement, très loin des 53 639 € de l’Île-de-France, l’Auvergne-Rhône-Alpes (30 988 €), suivie de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (30 694 €), occupent les 2e et 3e places du podium national.