Crédit photo : Olga Rolenko
C’est une interview qui a dû redonner un peu de baume au cœur aux professionnels du bâtiment. Dans les colonnes du Parisien du 26 septembre dernier, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, s’est dit « à titre personnel » « très favorable » à une révision du calendrier sur l’interdiction de location des passoires thermiques, « en particulier pour les copropriétés ». « Tout ce qui a été décidé avant la hausse des taux mérite d’être regardé à nouveau à l’aune de cette crise. Ce qui était possible lorsque l’argent était disponible, devient impossible avec des taux aussi élevés. Il faut être très pragmatique et regarder si on peut décaler les calendriers », a-t-il indiqué. Un report que les organisations des professionnels de l’immobilier et des représentants des propriétaires bailleurs appellent de leurs vœux depuis plusieurs mois. La loi Climat et Résilience, promulguée le 24 août 2021, prévoit en effet l’interdiction à la location des logements classés « G » par le nouveau diagnostic de performance énergétique (DPE) dès le 1er janvier 2025 et ceux classés « F » en 2028. Mais le calendrier apparaît de plus en plus difficile à tenir, surtout dans le contexte actuel de forte inflation qui pèse sur le pouvoir d’achat des ménages.
C’est une interview qui a dû redonner un peu de baume au cœur aux professionnels du bâtiment. Dans les colonnes du Parisien du 26 septembre dernier, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, s’est dit « à titre personnel » « très favorable » à une révision du calendrier sur l’interdiction de location des passoires thermiques, « en particulier pour les copropriétés ». « Tout ce qui a été décidé avant la hausse des taux mérite d’être regardé à nouveau à l’aune de cette crise. Ce qui était possible lorsque l’argent était disponible, devient impossible avec des taux aussi élevés. Il faut être très pragmatique et regarder si on peut décaler les calendriers », a-t-il indiqué. Un report que les organisations des professionnels de l’immobilier et des représentants des propriétaires bailleurs appellent de leurs vœux depuis plusieurs mois. La loi Climat et Résilience, promulguée le 24 août 2021, prévoit en effet l’interdiction à la location des logements classés « G » par le nouveau diagnostic de performance énergétique (DPE) dès le 1er janvier 2025 et ceux classés « F » en 2028. Mais le calendrier apparaît de plus en plus difficile à tenir, surtout dans le contexte actuel de forte inflation qui pèse sur le pouvoir d’achat des ménages.
« Pas question de modifier le calendrier »
Selon la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim), ce sont ainsi près de 500 000 logements qui pourraient rapidement sortir du parc locatif, faute de moyens pour les rénover. Un scénario difficilement envisageable, d’autant que le marché de la location est déjà en tension. Avec la hausse des taux d’intérêts, de nombreux ménages abandonnent leurs projets d’achat immobilier et se résignent à rester locataires. Mais cette porte ouverte à une révision du calendrier a, toutefois, été rapidement refermée. Dès le lendemain, le ministre est revenu sur ses propos considérant qu’il n’était « pas question de modifier le calendrier tel qu’il a été déterminé, il s’agit simplement de réfléchir à la manière dont on peut rendre les choses plus simples et plus claires pour nos compatriotes. Chacun sait que l’interdiction à la location des passoires dites G+ est déjà en cours de route, mais chacun sait aussi que ça pose un certain nombre de problèmes aux copropriétés. » Un rétropédalage, qui montre que l’idée de revenir sur le calendrier de la loi Climat et Résilience ne fait pas encore son chemin au sein du gouvernement… jusqu’à quand ?
Copyright : Les Echos Publishing
Pour aller plus loin, découvrez notre étude sur la rénovation énergétique des logements.
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