Comme quatre autres États, le Panama s’engage à jouer la transparence fiscale à compter de 2018.
L’OCDE et le Forum mondial sur la transparence et l’échange de renseignements à des fins fiscales viennent d’annoncer que le Panama, le Bahreïn, le Liban, Nauru et Vanuatu ont pris « l’engagement d’échanger automatiquement avec les autres pays adhérant à la norme des renseignements relatifs aux comptes financiers ». À peine quelques semaines après les premières publications des résultats de l’enquête du « Panama papers », cette annonce marque un complet changement de la politique « fiscale » de cet État d’Amérique centrale jusque là assez peu sensible aux pressions de la communauté internationale.
Une collaboration effective en 2018
Dans les faits, cet engagement devrait se traduire par la fin du secret bancaire au Panama et, bien sûr, par la mise en œuvre d’un système permettant l’échange automatique, avec les autres pays signataires, des informations permettant de lutter contre la fraude fiscale. L’OCDE précise que « les échanges débuteront en septembre 2018 ». 101 pays se sont déjà engagés à respecter cette politique de transparence en intégrant la « Norme commune de déclaration » élaborée en 2014 par l’OCDE et les pays du G20.