Depuis quelques semaines, la 5e vague épidémique, portée par le variant Omicron déferle sur l’Europe. C’est dans ce contexte sanitaire difficile que la Banque de France a réalisé son enquête mensuelle de conjoncture au cours de laquelle, entre le 20 décembre et le 6 janvier, 8 500 dirigeants d’entreprises ont été interrogés. D’un point de vue général, les analystes rappellent que le PIB de la France a dépassé son niveau d’avant-crise de 0,75 % au mois de décembre 2021. Une évolution qui permet de renforcer leur prévision d’une hausse de 6,7 % du PIB pour l’année qui vient de se terminer.
Une bonne résistance pour janvier
Pour ce premier mois de l’année, la Banque de France table sur une progression de l’activité de l’industrie chimique, de l’agroalimentaire et des équipements électroniques. En revanche, compte tenu des difficultés d’approvisionnement persistantes de certains composants, « l’activité dans le secteur automobile, en progression en décembre, baisserait fortement en janvier, comme celle des produits informatiques, électroniques et optiques », notent les analystes.
D’une manière générale, l’activité des services devrait s’inscrire en léger repli en janvier. Dans le détail, le travail temporaire et celui des services aux entreprises seraient bien orientés contrairement aux secteurs de l’événementiel et de l’hôtellerie-restauration qui pourraient enregistrer « une forte détérioration ».
Le bâtiment, quant à lui, devrait connaître « un très léger repli dans le gros œuvre et une légère amélioration dans le second œuvre », estime la Banque de France.