Le numérique est un formidable outil au service de la transition écologique. Grâce à la technologie de l’IoT (internet des objets) et aux capteurs installés dans les bâtiments, les voitures, les installations hydrauliques ou électriques, les transports, les éclairages publics… le numérique rend tous les éléments de notre environnement mesurables donc « intelligents » : Smart City, Smart Building, Smart Car… Toutes ces données collectées en temps réel, couplées à des algorithmes de Big Data et d’Intelligence Artificielle (IA), permettent de réduire les consommations d’énergies, piloter les usages et les rationaliser, éviter les gaspillages.
« Au-delà de la technologie, le numérique a permis de faire émerger de nouveaux modèles économiques, davantage fondés sur l’usage que sur la possession, sur le service que le produit. Ces fondements sont ceux d’une économie circulaire au service de l’environnement et d’une croissance plus durable » explique ainsi le Cigref dans son rapport « Sobriété Numérique dans les grandes organisations » publié en 2020.
L’association, qui regroupe la majorité des responsables numériques des grandes entreprises françaises, y décline les grandes étapes d’une démarche exemplaire. Parmi les prérequis nécessaires figurent l’implication de la direction générale, la modernisation des infrastructures et l’acculturation des utilisateurs (sensibilisation, formation, accompagnement). Il faut aussi convaincre et déclencher les décisions : démontrer la valeur des projets numériques « sobres », anticiper l’impact des réglementations, définir collectivement des exigences vis-à-vis des fournisseurs, anticiper l’impact des prochaines ruptures technologiques. Au plan organisationnel, il est préférable de piloter et coordonner les actions grâce à une gouvernance dédiée. Enfin, il faut mesurer, donc s’outiller.
L’association, qui regroupe la majorité des responsables numériques des grandes entreprises françaises, y décline les grandes étapes d’une démarche exemplaire. Parmi les prérequis nécessaires figurent l’implication de la direction générale, la modernisation des infrastructures et l’acculturation des utilisateurs (sensibilisation, formation, accompagnement). Il faut aussi convaincre et déclencher les décisions : démontrer la valeur des projets numériques « sobres », anticiper l’impact des réglementations, définir collectivement des exigences vis-à-vis des fournisseurs, anticiper l’impact des prochaines ruptures technologiques. Au plan organisationnel, il est préférable de piloter et coordonner les actions grâce à une gouvernance dédiée. Enfin, il faut mesurer, donc s’outiller.
Didier Krainc (Alliancy) et Elodie Bervily-Itasse (Les Echos Etudes)