D’après la Fédération nationale des agents immobiliers (Fnaim), 1,2 million de logements anciens se sont vendus l’an passé, un niveau jamais atteint jusqu’alors. Depuis plusieurs années, le marché affiche une vitalité insolente. En 2020, malgré les deux confinements qui ont interrompu un temps les visites d’appartements et de maisons, 1,024 million de transactions ont été conclues, après une année 2019 déjà exceptionnelle (1,067 million).
Le dynamisme du marché est porté en grande partie par les mouvements de populations des grandes métropoles vers les villes moyennes, la périphérie des grandes villes et les communes rurales. Dans ces zones, la demande a été bien plus forte que sur le reste du territoire, signe que les confinements successifs et le développement accéléré du télétravail ont profondément modifié les aspirations des Français.
Les prix ont, eux aussi, grimpé, atteignant un point haut à 2 574 € le mètre carré en moyenne dans l’Hexagone, en hausse de 7,2 %. Pour les appartements, ils s’élèvent à 3 171 € et à 2 113 € pour les maisons. Ces dernières, plébiscitées comme jamais, ont connu les plus fortes progressions avec une hausse de 8,1 % en moyenne en 2021 (après +6,6 % en 2020 et +3,3 % en 2019), contre 6,1 % pour les appartements (après +6,3 % en 2020 et +4,7 % en 2019).
Reflet d’une demande en nette hausse, l’ascension des prix a été particulièrement forte dans les stations balnéaires (+12,2 % en 2021) ainsi que dans les villes moyennes (+8,4 %). Dans les dix plus grandes villes (hors Paris), les tarifs ont progressé moins rapidement (+6,7 %), alors qu’ils ont stagné dans la Capitale.