Le record historique de 2014 devrait être dépassé sur 2018 selon les dernières données publiées par la Banque de France.
L’optimisme est de mise à la lecture des derniers chiffres sur le tourisme international dans l’Hexagone dévoilés par la Banque de France. Après deux années de recul, la France avait déjà clôturé l’année 2017 avec un rebond des recettes de voyage (les dépenses des visiteurs étrangers dans l’Hexagone) de + 9 % pour s’établir à 53,7 milliards d’euros (soit un gain de 4,4 milliards par rapport à 2016). Et c’est désormais une année 2018 record qui se profile pour les recettes touristiques avec un dépassement probable du plus haut niveau historique : l’année 2014 avec ses 54 milliards d’euros. En cumul annuel mobile (12 mois glissants) à fin août, le total des dépenses atteint d’ores et déjà 56,8 milliards d’euros, ce qui représente une hausse de 1,1 milliard par rapport au cumul annuel mobile à fin juin. L’été a de fait été une période faste pour le tourisme international. Sur les mois de juillet-août, la progression des recettes atteint + 7,4 % (à 15,2 milliards d’euros).
Retour du Japon, marche arrière pour la Chine
Côté clientèle, au sein du top 10 (qui représente les trois quarts des recettes), la hausse des dépenses a été conséquente pour 5 provenances cet été : retour en force des voyageurs nippons dont les dépenses ont bondi de + 58 %, croissance forte entre + 13 et + 15 % pour les Britanniques, les Allemands, les Espagnols et les Américains, croissance plus modérée pour les Italiens (+ 5,6 %) et les Belges (+ 2,6 %). À l’inverse, une évolution négative est à noter pour les Chinois (- 8,4 %) et les Suisses (- 1,9 %). Si cette évolution baissière se confirmait pour les Chinois, ce serait un véritable retournement de tendance après leur grand retour en 2017 et sur le premier semestre 2018.