Crédit photo : gevende
Si tout se passe comme prévu, les patients atteints de mélanome de grade avancé (3 ou 4) devraient bénéficier prochainement d’une nouvelle alternative thérapeutique à la suite d’une résection chirurgicale. Co-développée par la société Moderna, reconnue pour son expertise dans les vaccins à ARN messagers depuis la crise du covid-19, et par la société MSD particulièrement active en immuno-oncologie, le traitement consiste en une combinaison de deux classes de molécules. La première n’est autre que le pembrolizumab, le fameux anticorps monoclonal commercialisé sous le nom de Keytruda® et prescrit comme médicament anti-cancéreux. Utilisé en première intention en combinaison avec une chimiothérapie, ses indications dans le traitement du cancer foisonnent. Ainsi, il est depuis peu prescrit en France pour traiter les mélanomes, les lymphomes, les cancers bronchiques, colorectaux, et du sein, entre autres. Le second produit n’est autre qu’un vaccin à ARN messager émanant de la plateforme technologique de Moderna.
Si tout se passe comme prévu, les patients atteints de mélanome de grade avancé (3 ou 4) devraient bénéficier prochainement d’une nouvelle alternative thérapeutique à la suite d’une résection chirurgicale. Co-développée par la société Moderna, reconnue pour son expertise dans les vaccins à ARN messagers depuis la crise du covid-19, et par la société MSD particulièrement active en immuno-oncologie, le traitement consiste en une combinaison de deux classes de molécules. La première n’est autre que le pembrolizumab, le fameux anticorps monoclonal commercialisé sous le nom de Keytruda® et prescrit comme médicament anti-cancéreux. Utilisé en première intention en combinaison avec une chimiothérapie, ses indications dans le traitement du cancer foisonnent. Ainsi, il est depuis peu prescrit en France pour traiter les mélanomes, les lymphomes, les cancers bronchiques, colorectaux, et du sein, entre autres. Le second produit n’est autre qu’un vaccin à ARN messager émanant de la plateforme technologique de Moderna.
De premiers résultats particulièrement encourageants
Les essais cliniques de phase II, qui comparent l’efficacité du combo à celle du produit Keytruda® seul, sont encourageants. En effet, le risque de récidive 3 ans après l’opération diminue de 49 % par rapport à l’anticorps monoclonal seul. « On a 62%, donc quasiment deux patients sur trois, qui évitent des métastases et survivent. C’est assez extraordinaire », déclarait Stéphane Bancel, directeur général de Moderna, lors d’un entretien avec le journal Les Echos. Quant aux effets indésirables, ils ne sont guère plus importants. L’essai clinique de phase III – dont le recrutement est en cours - devrait démarrer fin 2024. Dès lors, la combinaison de molécules pourra être testée sur plus de 1000 patients dans 25 pays pour valider son efficacité à grande échelle, sur une population représentative de sa cible. Si le nouveau produit devrait être commercialisé à horizon 2028, les 2 partenaires espèrent le voir disponible dès 2025. En effet, certains médicaments novateurs adressant des maladies graves peuvent recevoir un aval temporaire des autorités réglementaires, dans l’attente des résultats de phase III. En attendant, les patients éligibles pourront bénéficier du produit en participant au protocole expérimental.
Copyright : Les Echos Publishing
Pour aller plus loin, découvrez nos études sur le secteur pharmacie santé
Copyright : Les Echos Publishing
Pour aller plus loin, découvrez nos études sur le secteur pharmacie santé