Crédit photo : TeL.:0967445868
Déjà évoquée par la presse, la restructuration des activités allemandes de Michelin, a officiellement été annoncée par le fabricant clermontois. Trois sites sont touchés : Karlsruhe, Trèves et Hombourg. Les deux premiers seront progressivement fermés d’ici fin 2025 et le troisième verra sa production de pneus neufs et de produits semi-finis stoppée selon le même calendrier. Des opérations de restructuration qui devraient déboucher sur la suppression de 1 532 postes sur l’ensemble des entités.
Déjà évoquée par la presse, la restructuration des activités allemandes de Michelin, a officiellement été annoncée par le fabricant clermontois. Trois sites sont touchés : Karlsruhe, Trèves et Hombourg. Les deux premiers seront progressivement fermés d’ici fin 2025 et le troisième verra sa production de pneus neufs et de produits semi-finis stoppée selon le même calendrier. Des opérations de restructuration qui devraient déboucher sur la suppression de 1 532 postes sur l’ensemble des entités.
Une hausse des coûts
« Cette décision est liée à la concurrence croissante des pneus poids lourds à bas prix et à une dégradation de la compétitivité de nos activités allemandes à destination de nos marchés européens et à l’export », s’est justifié Michelin. Elle fait suite à plusieurs alertes déjà lancées par Florent Menegaux, le président du groupe de pneumatiques. Ce dernier, en février 2023, rappelait déjà sur France Info avoir dû augmenter les prix de ses produits à 4 reprises en seulement 2 ans pour faire face à la hausse conjuguée des prix de l’énergie (qui sont passés depuis le début de la crise ukrainienne de 11 % à 22 % des coûts de revient), de la logistique, des matières premières et des salaires. Un surcoût qui, sur 2022, était estimé à 2,7 Md€, soit 10 % du chiffre d’affaires de Michelin.
Sur le même ton, Florent Menegaux avait également précisé aux Échos que si les prix de l’énergie devaient rester durablement beaucoup plus importants en Europe qu’aux États-Unis et qu’en Asie les industriels européens auraient « un gros problème ». L’Allemagne, trop longtemps dépendante du gaz russe, est la première à en faire les frais.
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