Crédit photo : 2019
À contrecourant d’un secteur de la construction en plein marasme, la construction métallique dévoile un bilan satisfaisant. Les industriels ont vu leur activité progresser de 3,5 % en 2023, selon le Syndicat français de la construction métallique (SCMF). Le chiffre d’affaires cumulé des 800 entreprises françaises atteint ainsi 4,3 Md€, dont 10 % à l’export, pour 780 tonnes d’acier consommées. La croissance est portée essentiellement par la rénovation des ouvrages d’art comme le Viaduc autoroutier d’Autreville (54), mais aussi par la construction de grands projets à l’image des lignes de métro 16 et 17 du Grand Paris Express. Le secteur profite également de la bonne tenue des chantiers de bâtiments industriels, qui représentent 61 % de l’activité de la filière, et du développement des ombrières et des centrales photovoltaïques, notamment dans les parkings.
À contrecourant d’un secteur de la construction en plein marasme, la construction métallique dévoile un bilan satisfaisant. Les industriels ont vu leur activité progresser de 3,5 % en 2023, selon le Syndicat français de la construction métallique (SCMF). Le chiffre d’affaires cumulé des 800 entreprises françaises atteint ainsi 4,3 Md€, dont 10 % à l’export, pour 780 tonnes d’acier consommées. La croissance est portée essentiellement par la rénovation des ouvrages d’art comme le Viaduc autoroutier d’Autreville (54), mais aussi par la construction de grands projets à l’image des lignes de métro 16 et 17 du Grand Paris Express. Le secteur profite également de la bonne tenue des chantiers de bâtiments industriels, qui représentent 61 % de l’activité de la filière, et du développement des ombrières et des centrales photovoltaïques, notamment dans les parkings.
Inquiétudes pour 2024
Les carnets de commandes demeurent, à ce jour, bien orientés pour 2024. Pourtant, plusieurs signaux invitent à la prudence. « En 2023, les donneurs d’ordres ont été plus hésitants, avec des décisions qui se sont faites attendre », prévient Roger Briand, le président du SCMF. Plus inquiétant encore, la Banque de France observe une baisse du taux d’utilisation des capacités de production depuis plusieurs mois, pour atterrir à 76 % en décembre dernier. « Il s’agit d’un indicateur qui concerne toute l’économie française, mais nous avons remarqué qu’il existait une corrélation avec notre activité. Ainsi, au-dessus de 80 %, les industriels et acteurs économiques ont besoin d’accroître leurs capacités de production et donc de construire. Or, il est de 76 % en décembre 2023… », s’inquiète le syndicat. Des craintes de ralentissement de l’activité qui n’atténuent pas les besoins en recrutement de la filière. Ils se chiffrent à 20 000 postes pour les 4 années à venir, soit quasiment l’équivalent de l’effectif actuel de la filière (quelque 22 000 salariés).
Copyright : Les Echos Publishing
Pour aller plus loin, découvrez nos études sur le secteur BTP-immobilier.
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