Les principaux enseignements du bilan FranceAgriMer de la consommation de produits de la mer par les ménages français.
Selon les dernières données de Kantar Worldpanel communiquées par FranceAgriMer, les consommateurs français ont dépensé 7,4 Md€ pour leurs achats de produits aquatiques (poissons, coquillages, crustacés et céphalopodes) en 2019, en baisse de 0,3 % par rapport à l’année précédente. En termes de quantités, les achats sont en recul de 2,2 %, à 628 000 tonnes. Entre 2015 et 2019, les volumes consommés ont baissé de 5 %, mais les ventes en valeur ont progressé de 5 %. Cela s’explique par la forte progression des prix, à + 13,8 % sur la période. Les performances sont contrastées selon les segments. Ce sont les crustacés frais (crevettes, langoustines, tourteaux, homards) qui enregistrent la croissance la plus dynamique avec des achats en hausse de 10,2 % à 168 M€, portés à la fois par la progression des prix moyens (+ 5,6 %) et des volumes (+ 4,1 %). Les céphalopodes frais (calmars, encornets, poulpes…) enregistrent également une forte croissance (+ 4,7 %). Principal segment avec 2,7 Md€ de chiffre d’affaires et une part de marché de 36 %, les produits traiteurs réfrigérés (poissons fumés, crevettes, surimis, tartinables, marinades…) stagnent en 2019. Les ventes de poissons frais, de leur côté, sont en croissance de 2,4 %, portées par une hausse des prix de 3,5 % sur l’année. Le saumon, le cabillaud et le lieu noir sont les poissons les plus consommés par les Français, devant la lotte, la truite et la dorade. Les coquillages frais affichent un recul de plus de 5 % en raison de la forte baisse de la consommation d’huîtres et de moules sur l’exercice. La tendance baissière sur le segment du surgelé, observée depuis plusieurs années, se poursuit en 2019, avec une baisse des ventes en valeur de 5,5 %. Les ventes de conserves de poissons sont restées stables. En termes de circuits, la grande distribution domine largement. Sur le segment des produits frais (poissons, crustacés, coquillages et céphalopodes), elle détient une part de marché de 74 % en 2019, en hausse continue depuis plusieurs exercices, loin devant les marchés (12 %) et les poissonneries (8 %).