L’UFC-Que Choisir dévoile les résultats de son étude comparative des coûts de détention des voitures selon leur motorisation. La voiture électrique ressort comme la plus économique
L’UFC-Que Choisir vient de publier son étude « Coût de détention des véhicules : Gare aux idées reçues ! », réalisée par le cabinet Elementary Energy et financée par l’European Climate Foundation. L’association de consommateurs a analysé le coût total de propriété (CTP) de 6 types de motorisation : essence, diesel, GPL, hybride, électrique, hybride essence et hybride essence rechargeable. Le CTP englobe l’ensemble des dépenses liées à l’acquisition ainsi qu’à l’utilisation d’un véhicule, telles que l’assurance, le carburant (ou l’électricité), le financement, l’entretien et tient compte de la dépréciation à la revente.
Malgré son prix d’achat plus élevé, une berline fonctionnant à l’électrique s’avère, après 4 années de possession, 3 % moins chère que le diesel, et 5 % moins chère que l’essence. Un avantage lié au budget énergie largement inférieur, mais aussi au bonus écologique proposé par l’État, sans lequel les véhicules électriques ne pourraient concurrencer les modèles thermiques qu’en 2025. L’UFC-Que Choisir souligne que l’électrique est surtout rentable en zone rurale, car la distance moyenne parcourue par les automobilistes y est plus importante. Ses habitants sont donc particulièrement pénalisés par l’augmentation des taxes sur les carburants. Le CTP d’un véhicule électrique est 5 % inférieur à celui d’un diesel en zone rurale au bout de 4 ans, alors que la différence est quasi nulle en milieu urbain. Les résultats de l’étude sont, néanmoins, à relativiser, car le coût du remplacement des batteries des voitures électriques (entre 8 000 et 10 000 € pour une Renault Zoe, par exemple) pourrait les rendre, sur une durée de détention de 7 ans en 3e main, moins compétitives que les autres motorisations sur le marché de l’occasion.
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