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L’année 2023 s’est mieux terminée pour les travaux publics qu’elle n’avait commencé. Après un premier semestre hésitant, le secteur a retrouvé du tonus à partir de l’été. La bonne tenue de l’activité s’est confirmée sur le mois de novembre, selon la dernière note de conjoncture de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP), parue ce mercredi 17 janvier. Malgré les intempéries qui ont balayé la France sur la fin d’année, les travaux réalisés sont restés stables, comparé au mois précédent. Par rapport à novembre 2022, l’activité ressort en hausse de 2,4 %. Le bilan de l’année s’annonce finalement plus satisfaisant que prévu. Pour l’ensemble du millésime, le secteur devrait afficher une progression de 4 % par rapport à 2022, selon les premières estimations de la Fédération.
Les grands projets boostent les commandes
Du côté des prises de commandes, les indicateurs sont au beau fixe. De janvier à novembre, les carnets de commandes ont bondi de 27 %, comparé à la même période un an plus tôt (en euros constants). Cette forte dynamique est essentiellement liée à quelques très grands projets comme le métro de Toulouse ou la ligne 15 du Grand Paris Express. Plus récemment, en novembre, l’attribution du contrat de construction de la paire de réacteurs nucléaires EPR de Penly pour une valeur supérieure à 4 Md€ a propulsé le montant des marchés conclus à un niveau historique.
Mais malgré ces bonnes performances, la FNTP reste inquiète pour l’année 2024. L’activité devrait tout juste se maintenir, impactée notamment par les répercussions de la crise de la construction neuve sur le secteur.
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