Première entreprise à avoir obtenu un agrément européen de conception pour un taxi volant électrique, la startup allemande Volocopter poursuit son avance et concrétise son projet avec la délivrance par l’Agence de la sécurité aérienne de l’Union européenne (EASA) d’une autorisation de vol conditionnelle pour son drone VC200-2. Cette certification ne concerne donc que le mode « drone », c’est-à-dire sans passagers, du taxi volant construit par Volocopter, au-dessus d’une zone à faible risque et délimitée. Mais elle ouvre la voie à de futurs tests et développements.
Car l’objectif de la startup reste de démarrer son exploitation commerciale lors des Jeux Olympiques de 2024 à Paris. Les taxis volants assureraient une liaison entre l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle et une station aux portes de Paris.
En attendant, Volocopter a annoncé une série d’essais à l’aérodrome de Pontoise, en coopération avec la DGAC (la Direction générale de l’aviation civile, compétence en France en matière de drones et d’aéronefs). C’est cette même direction qui pourra autoriser des vols dans d’autres zones. Parmi les critères pris en compte par la DGAC, les aspects techniques et de sécurité sont complétés par des aspects plus subjectifs comme l’acceptabilité visuelle par les riverains.