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Même si elle reste encore très timide la réindustrialisation est à l’œuvre. C’est du moins ce qui ressort du premier baromètre industriel de l’État rendu public le 27 mars dernier. Cette étude qui, désormais sera publiée chaque semestre, dresse le bilan entre les fermetures ou les réductions significatives et les ouvertures ou les extensions de sites industriels. Un bilan qui, sur l’année 2023, s’est traduit par 201 ouvertures nettes de sites sur le territoire national. Un chiffre en hausse de 14 % par rapport au nombre d’ouvertures nettes enregistrées en 2022 (176 sites).
Un regret toutefois, l’analyse ne porte, pour le moment, que sur le nombre de sites fermés ou ouverts et non sur le nombre de salariés impactés par ces opérations.
L’agroalimentaire en tête
Dans le détail, si on restreint l’analyse aux seules fermetures et ouvertures, donc si on ne comptabilise pas les réductions et les extensions, le bilan 2023 est de 57 créations nettes (contre 49 en 2022).
En termes de secteurs, c’est l’agroalimentaire qui arrive en tête avec 47 ouvertures ou extensions nettes, devant les « industries vertes et l’économie circulaire » (+29), les transports (+22), la santé (+20) et le textile (+19). En revanche, la France perd un site de production de papier.
D’un point de vue territorial, « l’Auvergne-Rhône-Alpes (+73) et la Nouvelle-Aquitaine (+30) concentrent à elles seules 50 % des ouvertures nettes, comme en 2022, suivies par la Normandie (+24). Les Hauts-de-France (-9), la Corse (-1) et le Centre-Val de Loire (0) sont au contraire les régions les moins attractives en 2023, les Hauts-de-France présentant un solde négatif pour la deuxième année consécutive (-6 en 2022) », précise le ministère de l’Industrie.
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