La Poste teste la livraison par drone. Le groupe La Poste a annoncé, en décembre 2016, l’ouverture d’une liaison de livraison hebdomadaire par drone dans le Var, une première mondiale. Les deux précurseurs, 7Eleven et Amazon, n’avaient, en effet, réalisé qu’une seule livraison. Le lancement de cette ligne par La Poste fait suite à deux années de tests effectués par sa filiale, DPDgroup. Récemment autorisée par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), dont l’accord est nécessaire pour les activités professionnelles, elle reliera un relais-colis à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume à une pépinière d’entreprises, à une quinzaine de kilomètres. Le drone empruntera un couloir bien défini et les paramètres de vol seront préenregistrés, mais il restera piloté par un contrôleur agréé par la DGAC. Si les acteurs du e-commerce et de la livraison de colis s’intéressent autant aux drones, c’est que la logistique du dernier kilomètre est très onéreuse. Elle représente, en général, un tiers du coût de la livraison et peut même atteindre 50 % selon les modalités choisies par le client. Or, ces charges sont de plus en plus internalisées par les plates-formes de e-commerce qui offrent souvent la livraison à partir d’un certain montant d’achats. Les drones permettraient d’atteindre certaines zones peu accessibles, notamment en montagne et pourraient réduire les coûts en zone urbaine. Ainsi, ARK Invest évalue que grâce à la livraison par drone, Amazon pourrait faire tomber le coût d’une livraison intra-urbaine à un dollar par colis. Compte tenu de l’interdiction de survol de l’espace public des agglomérations, l’utilisation des drones pour le transport devrait toutefois rester limitée en France aux zones reculées et peu denses en population.
LES DRONES, RÉPONSES À LA QUESTION DU DERNIER KILOMÈTRE ?
20 janvier 2017
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Les Echos Etudes
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