Les municipalités, les logements sociaux et l’enseignement jouent le rôle de locomotive.
L’observatoire des contrats de performance énergétique (OPCE) lancé il y a tout juste un an par le CSTB, l’Ademe et le Cerema, vient de publier son premier bilan. Et il est plutôt encourageant. Basés sur l’analyse de 250 contrats en cours - à 86 % des projets publics plus faciles à suivre grâce aux avis publiés -, les chiffres présentés le 20 juin dernier dévoilent un début d’engouement pour ce type de contrat. Mais que le démarrage fut long ! Introduit par la loi Grenelle I en 2009, le contrat de performance énergétique (CPE) peinait jusqu’à présent à convaincre. Pourtant le dispositif était présenté comme un des instruments clés de la lutte contre le réchauffement climatique. Il repose sur un contrat d’investissement de la part d’un prestataire de services énergétiques pour le compte d’un maître d’ouvrage privé ou public, permettant de réaliser des économies d’énergie. Le prestataire s’engage ainsi sur une garantie de performance énergétique fixée contractuellement, sous peine d’indemnisation. Les CPE peuvent porter sur la fourniture d’équipements et la maintenance des bâtiments (CPE dits « Fournitures et services »), sur des travaux sur le bâti comme l’isolation thermique par exemple (CPE dits « Travaux et Services ») ou sur tout à la fois (CPE « globaux »). Ce sont ces deux derniers qui connaissent le plus de succès, selon le bilan de l’Observatoire. En tête des secteurs qui les plébiscitent : les municipalités, le résidentiel (logements sociaux) et l’enseignement (collèges et lycées surtout). Un début de décollage qui devrait s’accélérer avec le décret tertiaire paru récemment et qui prévoit une réduction des consommations des bâtiments tertiaires de 25 % d’ici 2020, puis de 40 % d’ici à 2030.
LES CONTRATS DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE AMORCENT LEUR DÉCOLLAGE
3 juillet 2017
par
TIPHANEAUX Sabrina
TIPHANEAUX Sabrina
3 juillet 2017
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