Le groupe familial prend une participation majoritaire dans le façadier Kyotec et franchit une nouvelle étape dans la diversification de ses activités.
La crise n’aura pas arrêté Léon Grosse dans son développement. Le groupe de construction vient, en effet, d’annoncer une prise de participations de 68 % du capital du spécialiste de la façade architecturale Kyotec. Créée en 2008, cette entreprise luxembourgeoise a réalisé un chiffre d’affaires de 35 millions d’euros en 2019 et emploie 175 collaborateurs. Présente en France, en Belgique, au Royaume-Uni, au Portugal et en Pologne, elle intervient dans la conception, l’ingénierie et la gestion de projets de façades architecturales complexes aussi bien pour le secteur résidentiel que tertiaire. À son actif, une cinquantaine de réalisations, parmi lesquelles la façade de la Tour Aurore à Paris, la Philharmonie de Jean Nouvel à Paris, l’installation du mur rideau sur les tours Mobius à Bruxelles ou encore la façade « exosquelette » en acier et verre sur le complexe hôtelier City of Dreams à Macau. L’entreprise travaille également à la mise sur le marché de sa technologie brevetée ModulAir, un système de traitement de l’air intégré dans les façades. Développé dans son atelier de test et de prototypage, le LuxLab, il sera disponible pour le neuf comme pour la rénovation. Cette opération signe une nouvelle étape pour Leon Grosse qui souhaite accélérer la diversification de ses activités. Sur les 826 M€ de chiffre d’affaires réalisé l’an passé, plus de 90 % étaient issus de contrats dans le bâtiment. Sorti du rouge en 2019 après deux années difficiles, le groupe, qui soufflera ses 140 bougies l’année prochaine, ne compte pas s’arrêter là. Fort d’un carnet de commandes avoisinant le milliard d’euros, il envisage l’avenir de manière « encourageante », malgré le contexte économique difficile et l’annulation surprise de quelques contrats.