L’activité immobilière vole de records en records. À fin juin, les ventes dans l’ancien ont atteint 1,155 million d’unités sur 12 mois glissants, contre 1,08 million à fin mars, selon la récente note de conjoncture des Notaires de France. Poussés par une demande qui ne faiblit pas, les prix ont, eux aussi, continué de grimper. Ils ont bondi de 5,9 % au 2e trimestre sur un an, et de 1,6 % par rapport au 1er trimestre 2021.
Mais derrière cette euphorie, le marché avance à deux vitesses. D’un côté, la province continue d’afficher un dynamisme à toute épreuve. Les prix ont accéléré leur progression, avec une hausse de 7 % sur un an à fin juin. À l’inverse, en Île-de-France, l’augmentation ralentit à 3,1 % sur les 12 derniers mois, alors qu’elle s’élevait à 4,8 % et 6,3 % les trimestres précédents. Ce coup de frein concerne surtout les appartements, dont les prix n’ont augmenté que de 2,1 % sur la période, tandis que les prix des maisons augmentent de 5,1 % sur un an.
À Paris, les prix des appartements ont même diminué de 0,6 % au 2e trimestre, par rapport aux trois mois précédents, après une baisse de 1,1 % auparavant. Sur 12 mois, ils sont restés quasi stables, affichant un léger repli de 0,2 %. Ce mouvement devrait cependant prendre fin, d’après les Notaires du Grand Paris. À en croire les avant-contrats signés, les prix dans la Capitale devraient remonter à 10 770 €/m² en octobre, contre 10 650 €/m² en juin. Ce redressement est alimenté par un sursaut de l’activité depuis la fin août et le retour des investisseurs, attirés par l’accalmie des prix.
Pour aller plus loin découvrez notre étude sur le marché de la promotion immobilière
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