Crédit photo : Frank Leung
L’Exécutif tente de relancer, tant bien que mal, le secteur de la construction de logements, aujourd’hui dans une situation dramatique. À l’occasion de l’ouverture du Mipim, le salon international des professionnels de l’immobilier, le 12 mars dernier à Cannes, le ministre en charge du Logement, Guillaume Kasbarian avait déjà dévoilé 10 mesures de simplification administrative « pour accélérer et simplifier la construction de logements ». Quelques jours plus tard, les déclarations se sont poursuivies. Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie et des Finances, aux côtés du ministre du Logement, ont annoncé la mobilisation « dans les mois qui viennent » d’un milliard d’euros pour produire 10 000 logements intermédiaires.
L’Exécutif tente de relancer, tant bien que mal, le secteur de la construction de logements, aujourd’hui dans une situation dramatique. À l’occasion de l’ouverture du Mipim, le salon international des professionnels de l’immobilier, le 12 mars dernier à Cannes, le ministre en charge du Logement, Guillaume Kasbarian avait déjà dévoilé 10 mesures de simplification administrative « pour accélérer et simplifier la construction de logements ». Quelques jours plus tard, les déclarations se sont poursuivies. Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie et des Finances, aux côtés du ministre du Logement, ont annoncé la mobilisation « dans les mois qui viennent » d’un milliard d’euros pour produire 10 000 logements intermédiaires.
Doublement du rythme de construction
Sur cette somme, 400 M€ seront injectés par 14 assureurs, tandis que la Caisse des dépôts et consignations (CDC) va engager 250 M€. Pour le reste, l’État mobilisera ses fonds propres. « Ce n’est pas de la dépense budgétaire, je tiens à le préciser, c’est de l’investissement », a insisté Bruno Le Maire.
Créé en 2014, le logement locatif intermédiaire (LLI) permet aux classes moyennes, dont le revenu est trop élevé pour prétendre à un logement social, de pouvoir malgré tout trouver à se loger dans les zones tendues où les loyers s’envolent. Ces habitations sont proposées à des loyers plafonnés, inférieurs de 10 % à 15 % aux prix du marché. Il s’en construit près de 15 000 par an actuellement. Mais l’Exécutif souhaite doubler le rythme de production d’ici 2026 afin « d’accélérer la mobilité résidentielle, notamment depuis le logement social », précise un communiqué de presse du gouvernement.
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Pour aller plus loin, découvrez nos études du secteur BTP-immobilier
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