Le gaz d’origine bio prend une part de plus en plus importante dans la consommation du transport routier. Selon les chiffres de l’association du gaz naturel pour véhicule (AFGNV), le poids du biométhane dans le gaz carburant a augmenté de près de 3 points en 2 ans, passant de 16,7 % en 2019 à 19,5 % en 2021. Cette hausse a été favorisée par la création de nouveaux points de ravitaillement publics de bioGNV notamment : 95 ont été ouverts en 2021, soit une hausse de 40 %, pour atteindre un parc de 255 points. En parallèle, 300 sites privés proposent du bioGNV. Toujours selon l’AFGNV, une centaine de points de méthanisation existent en France et produisent le biométhane permettant l’approvisionnement des stations de bioGNV.
Les ambitions de la filière sont importantes car celle-ci vise une part de 100 % en 2033, ce qui permettrait de décarboner la mobilité lourde de 20 %. En effet, le bioGNV permet de réduire d’environ 85 % les émissions de CO2 par rapport au gazole (en cycle de vie complet).
Et l’essor du gaz d’origine bio pourrait ne pas s’arrêter au transport routier. Gilles Durand, secrétaire général de l’AFGNV, déclarait ainsi auprès de L’Antenne : « En plus du routier, nous observons un intérêt croissant pour le biogaz de la part des transports ferroviaires et fluviaux ».
Pour aller plus loin, découvrez notre étude sur le gaz vert.
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