Extrait de l'étude "Le e-procurement" publiée en 2001.
Le terme de e-procurement est utilisé pour désigner, de manière générale, l’utilisation des outils Internet pour optimiser la chaîne d’achats. Stricto sensu, il ne couvre que l’approvisionnement en ligne, c’est-àdire l’ensemble des opérations allant de l’expression du besoin par un demandeur d’achat à l’envoi du bon de commande électronique au fournisseur, en passant par la recherche dans un catalogue électronique, l’émission d’une demande d’achat dématérialisée, la circulation de cette demande le long d’un circuit d’approbation, la validation finale, la réalisation d’un bon de commande (également dématérialisé) et son envoi au fournisseur via Internet. Dans certains cas, les opérations de réception, de rapprochement facture-bon de commande et le déclenchement du paiement sont inclus dans les projets de e-procurement. Par extension de langage, on trouve également, dans la littérature sur le e-procurement, des outils de sourcing et de consultation via Internet : appels d’offres et enchères en ligne, notamment.
Le terme de e-procurement est généralement employé pour les achats généraux, car ce sont eux qui recèlent les plus importants « gisements » de productivité (procédures archaïques, surabondance de documents papier, etc.). Tandis que les achats de production ont déjà bien progressé sur le chemin de la rationalisation, du fait de leur prise en compte par les ERP et les infrastructures EDI.