Les volumes de déchets du BTP collectés ont augmenté de 1,5 % en 2016, une tendance à la hausse qui devrait se confirmer dans les prochaines années.
L’embellie dans le secteur du bâtiment et des travaux publics se confirme de mois en mois. La construction de nouveaux logements s’accélère, les chantiers de rénovation se multiplient, les premiers travaux du Grand Paris débutent… et, conséquence directe de la reprise d’activité, les gravats et autres déchets du BTP voient leurs volumes augmenter. Ainsi, selon le dernier Observatoire de la Federec, la Fédération Professionnelle des Entreprises du Recyclage, 39,6 millions de tonnes de déchets du BTP ont été collectés en 2016, un chiffre en progression de 1,5 % en un an. 63 % de la collecte proviennent de la démolition et de la déconstruction, 29 % des travaux de réhabilitation et 8 % de la construction neuve. Fortes de ce dynamisme, les entreprises du recyclage ont vu leurs revenus augmenter de 1,5 % pour représenter un chiffre d’affaires de 1 742 M€. Une tendance à la hausse qui devrait se confirmer les prochaines années au vu des perspectives tout à fait favorables qu’offre la filière. Alors que la loi de transition énergétique pour la croissance verte impose que 70 % des déchets du BTP soient valorisés à l’horizon 2020, le Grand Paris va générer plus de 45 millions de tonnes de déblais d’ici 2030 ! On comprend mieux alors l’appétit que suscite ce marché à l’image du groupe Suez qui a lancé une offre spécifiquement dédiée à la gestion des déchets pour le BTP en début d’année.