Extrait de l'étude "Le e-procurement" publiée en 2001
Appâtés par les promesses généreusement dispensées par les analystes, les acteurs se bousculent dans l’arène des solutions de e-procurement. Ils changent sans arrêt de stratégie, de positionnement et surtout d’alliés, car le marché est loin d’être mûr et stabilisé. Un petit groupe de start-up spécialistes de l’achat en ligne (Ariba, Commerce One…) a fait la course en tête pendant quelques années, puis s’est fait rattraper par un peloton d’éditeurs de progiciels intégrés (SAP, Oracle, etc.), qui ont eu le temps de peaufiner leur offre et qui sont maintenant en passe de « rafler la mise », grâce à leur assise financière et en raison des facilités d’intégration de leurs produits avec les progiciels de back-office déjà installés.
Les poids lours de la supply chain arrivent
Les ténors du service (IBM Global Services) et du conseil (Accenture, PriceWaterhouseCoopers) ont noué des alliances avec des éditeurs d’applicatifs de e-commerce pour être plus vite présents. Ils savent que, dans ce type d’application, l’enveloppe budgétaire du conseil et des services d’intégration sera bien supérieure à celle des licences logicielles (cinq à dix fois plus, dit-on). Autres nouveaux arrivants, les poids lourds de la gestion de la supply chain (comme I2), qui ont fait évoluer leur offre vers la chaîne d’achats, ainsi que des spécialistes de l’intégration interapplication et du middleware, qui ont réussi à prendre quelques positions, du fait de leur expertise dans l’interconnexion d’applications (Peregrine par exemple).