Ce n’est pas nouveau, la domotique a toujours permis aux propriétaires de rester connectés à leur habitat. Mais ce marché qui se concentrait à un habitat haut de gamme, s’ouvre désormais à tous les propriétaires mais aussi aux locataires soucieux de contrôler et maitriser leur consommation d’énergie. Une véritable aubaine pour les distributeurs, mais aussi une révolution pour les acteurs historiques de la domotique qui doivent se réinventer.
Le marché de la maison connectée est en phase de croissance avec une diversité importante de produits sur le marché. Cette émergence est notamment facilitée par les technologies « plug and play », la mode de la communication entre appareil, le développement du haut débit, et la généralisation des smartphone et tablettes. D’abord concentré aux « early adopters », le marché à tendance à se démocratiser offrant des perspectives de progression importantes de l’ordre de 25 à 30% par. Les technologies employées remettent très clairement en question le principe même du filaire, ce qui oblige tous les installateurs à repenser leur offre et leur modèle, pour contrer les solutions déjà proposées par la GSS, et les fournisseurs d’énergie. Compteurs intelligents, modules de contrôle à distance, applications d’optimisation de la consommation…autant d’outils permettant de réduire de manière sensible la facture énergétique du consommateur. La maison devient vivante, intelligente, et communique désormais avec ses occupants à tout instant et où qu’ils soient. Une révolution qui soulève cependant quelques questions, notamment sur la sécurité des données échangées, l’usage que les opérateurs pourront en faire, et enfin les risques de hacking.
Même si ce marché est amené à se structurer, il ouvre déjà la voie à de réelles avancées tant sur le plan de l’économie d’énergétique, sanitaire avec la surveillance des personnes, et de prévention du risque. Une manne que commencent à exploiter la promotion immobilière en l’intégrant dans son offre.