La crise sanitaire a bouleversé les habitudes de consommation des Français, y compris pour la restauration. Depuis le confinement, la livraison de repas a marqué des points.
La pandémie de Covid-19 a été un accélérateur de pratiques préexistantes au confinement. Le recours à la livraison de repas à domicile en fait partie. Cette activité a, en effet, pu perdurer pendant le confinement puisqu’elle est restée autorisée. L’enquête comparative réalisée par Nielsen avant(1), pendant et après(2) le confinement auprès des Français permet de mesurer l’évolution de leur comportement d’usage des applications de livraison de repas telles que Just Eat, Uber Eats… Il en ressort les enseignements suivants :
- Les Français sont plus adeptes de la livraison de repas à domicile depuis le confinement : le recours aux applications de livraison a ainsi doublé entre avant (6 %) et pendant (12 %) le confinement. Après le confinement, il demeure à 10 %.
- Le plaisir est la principale motivation qui guide les Français à utiliser ce service. 37 % déclarent en effet avoir eu recours à une application de livraison pour se faire plaisir pendant le confinement. Et ce taux reste à 32 % après le confinement. Mais les motivations pratiques expliquent également que la livraison de repas ait le vent en poupe : se simplifier la vie pour 28 % après (23 % pendant) ou éviter le monde dans la file d’attente pour 24 % après (26 % pendant). Quant à la logique solidaire, ils sont 16 % à déclarer avoir recours à ce type de solutions pour soutenir les restaurateurs locaux après le confinement (soit un gain de 2 points par rapport à pendant).
- La pizza est de loin le produit phare de la livraison à domicile (pour 40 % des répondants). Le burger et le sushi & japonais rejoignent le podium des plats les plus commandés en livraison (15 % chacun).
- Enfin, la dépense moyenne à chaque livraison se situe en dessous de 30 € pour 2 commandes sur 3, dont 29 % entre 10 et 19 € et 3 % en dessous de 10 €.
(1) Enquête réalisée auprès de 9 376 répondants du 13 au 22 décembre 2019 (2) Enquête réalisée auprès de 9 401 répondants du 10 au 19 juillet 2020