Pas de répit pour l’inflation dans le bâtiment. La hausse des prix des travaux d’entretien-amélioration s’est poursuivie au 2e trimestre 2022, mais s’inscrit en léger ralentissement, selon la dernière lettre de conjoncture de l’Insee. L’institut national de la statistique a dévoilé un indice de prix des travaux d’entretien-amélioration (IPEA) en augmentation de 2,3 % entre avril et juin 2022, par rapport aux 3 mois précédents, après un bond de 2,9 % au 1er trimestre. Confrontés à l’envolée des coûts des matériaux, les professionnels du bâtiment sont toujours contraints d’en répercuter une partie sur leurs devis.
Dans le sillage des trimestres précédents, l’inflation reste plus marquée dans le secteur résidentiel (+2,4 % au 2e trimestre) que le non résidentiel (+2,2 %). Dans le détail, les travaux de menuiseries et de plomberie/CVC (chauffage, ventilation, climatisation) ont connu les plus fortes envolées. L’augmentation des tarifs a dépassé les 3 % au dernier trimestre par rapport aux 3 mois précédents, mais ralentit nettement comparé à l’évolution du 1er trimestre. Le secteur des travaux d’installation électrique connaît également une légère accalmie. Les prix ont augmenté presque deux fois moins vite au 2e trimestre qu’au 1er trimestre (+1,2 % après +2,1 %). Parmi tous les types de travaux suivis par l’Insee, seuls les prix des autres travaux d’installation accélèrent légèrement (+1,1 % après +0,6 %).
Sur un an, la hausse des prix des travaux d’entretien-amélioration s’établit à 8,7 % à la fin du 2e trimestre 2022, après +8,3 % au 1er trimestre.
Pour aller plus loin, découvrez les études du secteur BTP-immobilier.
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