Crédit photo : Zorica Nastasic / Getty Images
La chasse aux économies de santé est bien loin de se terminer. En effet, le niveau de dépenses de santé des Français anime de nombreux débats au sein de l’exécutif. Jugé comme intenable sur le long terme, le gouvernement entend bien lui trouver des leviers de financement. Si les industriels sont déjà mis à contribution, notamment via la fameuse clause de sauvegarde, ce ne sont pas les seuls à être sollicités pour participer à la baisse des dépenses de santé du pays. Le patient devra prochainement y contribuer, lui aussi. Initialement censé faire partie du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2024, le doublement de la franchise sur les médicaments avait été écarté à la suite de nombreuses réactions dénonçant ce choix non sans conséquence pour les Français en précarité, ainsi que pour ceux souffrant de maladies chroniques impliquant une consommation importante de médicaments. Et pourtant, Emmanuel Macron a confirmé, lors de sa conférence de presse de début d’année, le souhait de doubler le montant de la franchise sur les boîtes de médicaments. Elle passera ainsi de 50 centimes à 1 €. « Il n’y a pas d’argent magique. Si ce n’est le consommateur, c’est le contribuable qui paie » a-t-il souligné. Il a également précisé que le plafonnement annuel à hauteur de 50 € pour ces franchises ne concernerait que les patients en affection de longue durée (ALD).
La chasse aux économies de santé est bien loin de se terminer. En effet, le niveau de dépenses de santé des Français anime de nombreux débats au sein de l’exécutif. Jugé comme intenable sur le long terme, le gouvernement entend bien lui trouver des leviers de financement. Si les industriels sont déjà mis à contribution, notamment via la fameuse clause de sauvegarde, ce ne sont pas les seuls à être sollicités pour participer à la baisse des dépenses de santé du pays. Le patient devra prochainement y contribuer, lui aussi. Initialement censé faire partie du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2024, le doublement de la franchise sur les médicaments avait été écarté à la suite de nombreuses réactions dénonçant ce choix non sans conséquence pour les Français en précarité, ainsi que pour ceux souffrant de maladies chroniques impliquant une consommation importante de médicaments. Et pourtant, Emmanuel Macron a confirmé, lors de sa conférence de presse de début d’année, le souhait de doubler le montant de la franchise sur les boîtes de médicaments. Elle passera ainsi de 50 centimes à 1 €. « Il n’y a pas d’argent magique. Si ce n’est le consommateur, c’est le contribuable qui paie » a-t-il souligné. Il a également précisé que le plafonnement annuel à hauteur de 50 € pour ces franchises ne concernerait que les patients en affection de longue durée (ALD).
Si cette mesure était attendue concernant les médicaments, il n’a pas été précisé si elle se verrait étendue aux actes paramédicaux, ainsi qu’aux consultations médicales, pour lesquelles la participation forfaitaire du patient s’élève à 1 €. Cette disposition – qui relève depuis peu du règlementaire et ne requiert donc pas la consultation des parlementaires – devrait être mise en application prochainement.
Copyright : Les Echos Publishing
Pour aller plus loin, découvrez nos études sur le secteur pharmacie-santé
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