Crédit photo : Droits réservés
2023 devrait être, une nouvelle fois, un bon millésime pour le tourisme tricolore. Après une saison estivale au beau fixe, l’arrière-saison a été portée par une météo clémente en septembre et par la Coupe du monde de Rugby. Au niveau des recettes internationales, le montant cumulé de janvier à septembre 2023 s’élève à 50,4 Md€, soit une hausse de +11,6 % par rapport à 2022 (et +12,4 % par rapport à 2019). L’effet Coupe du monde de Rugby qui s’est déroulée entre le 8 septembre et le 28 octobre a largement profité à la région Île-de-France, selon les données dévoilées par Choose Paris Region. La fréquentation touristique y a été en hausse de 7 % par rapport à 2022, avec 9 millions de touristes qui ont été accueillis pendant cette période (soit un gain de 600 000 touristes) et les retombées économiques sont évaluées à 1,5 Md€. À fin novembre, 85 % de la fréquentation touristique annuelle avait été enregistrée et ADN Tourisme indiquait que l’année 2023 devrait donc « se hisser au niveau, voire dépasser l’excellente année 2022 ».
2023 devrait être, une nouvelle fois, un bon millésime pour le tourisme tricolore. Après une saison estivale au beau fixe, l’arrière-saison a été portée par une météo clémente en septembre et par la Coupe du monde de Rugby. Au niveau des recettes internationales, le montant cumulé de janvier à septembre 2023 s’élève à 50,4 Md€, soit une hausse de +11,6 % par rapport à 2022 (et +12,4 % par rapport à 2019). L’effet Coupe du monde de Rugby qui s’est déroulée entre le 8 septembre et le 28 octobre a largement profité à la région Île-de-France, selon les données dévoilées par Choose Paris Region. La fréquentation touristique y a été en hausse de 7 % par rapport à 2022, avec 9 millions de touristes qui ont été accueillis pendant cette période (soit un gain de 600 000 touristes) et les retombées économiques sont évaluées à 1,5 Md€. À fin novembre, 85 % de la fréquentation touristique annuelle avait été enregistrée et ADN Tourisme indiquait que l’année 2023 devrait donc « se hisser au niveau, voire dépasser l’excellente année 2022 ».
2024 sous de bons auspices
La destination France brillera également sous les feux des projecteurs en 2024. Avec le 80e anniversaire du débarquement en Normandie en juin, puis les JO qui devraient accueillir plus de 15 millions de touristes avec des retombées économiques (dépenses des visiteurs) évaluées aux alentours de 2,6 Md€ (hors billetterie) par l’Office de tourisme et des congrès de Paris (OTCP).
Alerte sur les tarifs hôteliers et sur le risque de pénurie de main-d’œuvre
En revanche, ADN Tourisme indique que la baisse du panier moyen demeure un point de vigilance avec une clientèle toujours très attentive à son budget. À ce titre, une note adressée par l’OTCP aux hébergeurs franciliens souligne la hausse vertigineuse de 314 % des prix hôteliers affichés entre les étés 2023 et 2024 sur les dates de JO avec un prix moyen de 699 € en juillet 2024 (contre 169 € en juillet 2023), et alerte sur les effets néfastes d’une telle hausse. Dans ce contexte, les taux de remplissage de l’hôtellerie pourraient ne pas être à la hauteur de l’événement. L’OTCP rappelle que 90 % de la fréquentation des jeux devrait être française avec un pouvoir d’achat inférieur aux étrangers. Un autre défi de taille à relever sera l’accueil des touristes. « Il y a environ 300 000 postes vacants. Nous estimons que 60 000 supplémentaires seront à pourvoir au moment des JO. Près de trois quarts des Français (77 %) pressentent déjà que cette pénurie de main-d’œuvre aura un impact négatif sur la qualité d’accueil des restaurateurs lors des Jeux olympiques, à l’été prochain », a indiqué Catherine Querard, la présidente du GHR (Groupement des Hôtelleries & Restaurations de France).
Copyright : Les Echos Publishing
Copyright : Les Echos Publishing