Crédit photo : Johan Luyten
Accueillie par Dubaï, la COP28 s’est terminée il y a près d’une semaine. À enjeu majeur, programme conséquent. Avec un agenda encore une fois très dense, les organisateurs de la conférence mondiale ont, cette année, décidé d’accorder un temps dédié à la thématique sanitaire. En effet, une « journée de la santé » a permis d’aborder les défis à relever dans le secteur. 123 pays ont ainsi signé la déclaration internationale sur le climat et la santé – la première associant ces deux sujets –, adoptée par l’Union européenne le lendemain. L’objectif est double : il vise à la fois à limiter l’impact du changement climatique sur la santé humaine, mais également sur le système de soins. Maroš Šefcovic, le vice-président exécutif de la Commission chargé du pacte vert européen et des relations interinstitutionnelles a ainsi déclaré : « La crise climatique appelle une réponse mondiale, dans le domaine de la santé comme dans tous les autres domaines. Le changement climatique pèse lourdement sur la santé, en particulier pour les personnes les plus vulnérables. Cette déclaration est un pas vers une approche intégrée des stratégies en matière de santé et de climat, qui est essentielle pour garantir un avenir durable à notre planète et à ses citoyens. » Grâce à l’application des piliers de l’Accord de Paris, les pays signataires s’engagent à 4 missions. La promotion des mesures visant à réduire les émissions et les déchets ainsi que l’amélioration de la gestion des maladies et des risques sanitaires sensibles au climat sont les 2 premiers défis à relever. Ils sont complétés par la lutte contre les inégalités au sein et entre les pays, et les progrès collaboratifs en termes de partage de bonnes pratiques.
Accueillie par Dubaï, la COP28 s’est terminée il y a près d’une semaine. À enjeu majeur, programme conséquent. Avec un agenda encore une fois très dense, les organisateurs de la conférence mondiale ont, cette année, décidé d’accorder un temps dédié à la thématique sanitaire. En effet, une « journée de la santé » a permis d’aborder les défis à relever dans le secteur. 123 pays ont ainsi signé la déclaration internationale sur le climat et la santé – la première associant ces deux sujets –, adoptée par l’Union européenne le lendemain. L’objectif est double : il vise à la fois à limiter l’impact du changement climatique sur la santé humaine, mais également sur le système de soins. Maroš Šefcovic, le vice-président exécutif de la Commission chargé du pacte vert européen et des relations interinstitutionnelles a ainsi déclaré : « La crise climatique appelle une réponse mondiale, dans le domaine de la santé comme dans tous les autres domaines. Le changement climatique pèse lourdement sur la santé, en particulier pour les personnes les plus vulnérables. Cette déclaration est un pas vers une approche intégrée des stratégies en matière de santé et de climat, qui est essentielle pour garantir un avenir durable à notre planète et à ses citoyens. » Grâce à l’application des piliers de l’Accord de Paris, les pays signataires s’engagent à 4 missions. La promotion des mesures visant à réduire les émissions et les déchets ainsi que l’amélioration de la gestion des maladies et des risques sanitaires sensibles au climat sont les 2 premiers défis à relever. Ils sont complétés par la lutte contre les inégalités au sein et entre les pays, et les progrès collaboratifs en termes de partage de bonnes pratiques.
Comme d’autres pays, la France souhaite que cette journée dédiée à la santé soit pérennisée, afin que le lien entre la santé et le climat soit définitivement acté. La nouvelle stratégie française en santé mondiale 2023-2027 accorde, d’ailleurs, une place « prioritaire aux liens entre santé et enjeux climatiques, environnement et perte de biodiversité, en lien avec l’approche Une Seule Santé », comme le soulignait récemment le gouvernement français.
Copyright : Les Echos Publishing
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