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En France, 73,6 % des personnes âgées de 15 à 64 ans sont considérées comme actives, autrement dit en emploi ou inscrites au chômage dans une démarche de recherche. Un taux qui n’a jamais été aussi élevé depuis qu’il est mesuré (1975), nous rappelle l’Insee dans son dernier numéro « d’Insee Première ». Une hausse portée par la progression du taux d’activité des 55-64 ans, invités, par les différentes réformes de retraite, à rester plus longtemps en activité et par les plus jeunes (15-29 ans), de plus en plus nombreux à suivre des formations en apprentissage. Quant aux personnes d’âge médian (30-54 ans), à rebours des autres générations, elles voient, depuis 2014, leur taux d’activité légèrement s’éroder.
En France, 73,6 % des personnes âgées de 15 à 64 ans sont considérées comme actives, autrement dit en emploi ou inscrites au chômage dans une démarche de recherche. Un taux qui n’a jamais été aussi élevé depuis qu’il est mesuré (1975), nous rappelle l’Insee dans son dernier numéro « d’Insee Première ». Une hausse portée par la progression du taux d’activité des 55-64 ans, invités, par les différentes réformes de retraite, à rester plus longtemps en activité et par les plus jeunes (15-29 ans), de plus en plus nombreux à suivre des formations en apprentissage. Quant aux personnes d’âge médian (30-54 ans), à rebours des autres générations, elles voient, depuis 2014, leur taux d’activité légèrement s’éroder.
Un changement de tendance
Entre 1975 et 2014, le taux d’activité des personnes d’âge médian est passé de 77,2 % à 88,9 %. Une hausse « exclusivement portée par les femmes, dont le taux d’activité a progressé de 26,9 points sur la période quand celui des hommes a diminué de 3,3 points. Ainsi, les taux d’activité des femmes et des hommes d’âge médian se sont rapprochés depuis 1975, même si le taux d’activité des femmes reste inférieur à celui des hommes (84,5 %, contre 92,5 % en 2022) », précise l’Insee.
En revanche, depuis 2014, un léger repli (-0,5 point) a été enregistré, faisant passer le taux d’activité des 30-54 ans à 88,2 % en 2022. Un recul qui, cette fois, touche les femmes comme les hommes. Les raisons expliquant ce repli du taux d’activité tiennent principalement à des difficultés de santé (35 %) et à des problématiques familiales (38 %) rencontrées par les personnes inactives appartenant à cette tranche d’âge. Les autres motifs mis en avant étant une reprise d’étude ou de formation (10 %) ou encore le découragement (3 %).
La moitié de femmes
Dans son étude, l’Insee s’est également intéressé à la composition des « inactifs âgés entre 30 et 54 ans ». Il en résulte que plus de la moitié (57 %) sont peu ou pas diplômés et que 69 % sont des femmes, contre, respectivement, 35 % et 51 % dans l’ensemble de la population française des 30-54 ans. Les personnes à la tête d’une famille monoparentale (16 %) ou vivant dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (18 %) sont également surreprésentées dans la catégorie des inactifs d’âge médian. Enfin, l’étude souligne également que 12 % d’entre eux n’ont jamais travaillé (contre 2 % de la population générale des 30-54 ans) et 37 % ne travaillent plus depuis au moins 5 ans (contre 5 % pour l’ensemble de 30-54 ans).
Copyright : Les Echos Publishing
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