Crédit photo : Raphye Alexius
La baisse de consommation de denrées alimentaires bio se poursuit depuis le début de l’année. Selon les derniers chiffres de Circana, publiés dans la revue professionnelle LSA, les ventes de produits bio (PGC-FLS, c’est-à-dire les produits de grande consommation et les produits frais en libre-service) ont chuté de 13,2 % en volume sur les 4 premiers mois de 2023 par rapport à la même période un an plus tôt. En valeur, le repli est moins marqué, à -1,5 %, en raison d’une hausse moyenne des prix de 14,4 % sur la période. 2023 marque ainsi une accentuation de la tendance 2022 où les ventes avaient chuté de près de 8 % en volume. Les raisons de cette forte contraction du marché sont de deux ordres. Tout d’abord, les consommateurs ont réalisé des arbitrages en faveur de produits moins chers dans un contexte de forte inflation et de pouvoir d’achat tendu. « Les consommateurs se sont recentrés sur l’essentiel. Pour leurs achats, ils se tournent davantage vers les MDD et les petits prix, vont davantage dans les enseignes à bas prix comme E.Leclerc ou Aldi et achètent moins de produits labellisés », explique Emily Mayer, directrice business insights de Circana dans les colonnes de LSA. Enfin, les distributeurs ont également réalisé des arbitrages. Ils ont fortement réduit l’offre de produits bio dans les rayons des grandes surfaces pour s’aligner avec les nouvelles demandes des consommateurs. Ainsi, les produits bio ne représentent plus que 4,4 % du chiffre d’affaires des PGC-FLS, une part en baisse de 0,8 point par rapport à son plus haut de 2020.
La baisse de consommation de denrées alimentaires bio se poursuit depuis le début de l’année. Selon les derniers chiffres de Circana, publiés dans la revue professionnelle LSA, les ventes de produits bio (PGC-FLS, c’est-à-dire les produits de grande consommation et les produits frais en libre-service) ont chuté de 13,2 % en volume sur les 4 premiers mois de 2023 par rapport à la même période un an plus tôt. En valeur, le repli est moins marqué, à -1,5 %, en raison d’une hausse moyenne des prix de 14,4 % sur la période. 2023 marque ainsi une accentuation de la tendance 2022 où les ventes avaient chuté de près de 8 % en volume. Les raisons de cette forte contraction du marché sont de deux ordres. Tout d’abord, les consommateurs ont réalisé des arbitrages en faveur de produits moins chers dans un contexte de forte inflation et de pouvoir d’achat tendu. « Les consommateurs se sont recentrés sur l’essentiel. Pour leurs achats, ils se tournent davantage vers les MDD et les petits prix, vont davantage dans les enseignes à bas prix comme E.Leclerc ou Aldi et achètent moins de produits labellisés », explique Emily Mayer, directrice business insights de Circana dans les colonnes de LSA. Enfin, les distributeurs ont également réalisé des arbitrages. Ils ont fortement réduit l’offre de produits bio dans les rayons des grandes surfaces pour s’aligner avec les nouvelles demandes des consommateurs. Ainsi, les produits bio ne représentent plus que 4,4 % du chiffre d’affaires des PGC-FLS, une part en baisse de 0,8 point par rapport à son plus haut de 2020.
Du côté des distributeurs spécialisés, de nombreux réseaux sont à la peine. « Le circuit a enregistré près de 200 fermetures et une chute de la fréquentation. Selon une étude d’Attitudes et Société, 14 % des Français reconnaissent s’y rendre moins souvent qu’il y a un an, contraints par l’inflation », précisent les experts LSA.
Copyright : Les Echos Publishing
Pour aller plus loin, découvrez nos études sur le secteur agro-alimentaire et distribution
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