Depuis le début de la crise sanitaire, la rencontre professionnelle est une denrée rare. Et pourtant, les clients, les partenaires, les fournisseurs, les collaborateurs n’ont jamais ressenti un tel besoin d’échanges et de partage. Mais ce que permettait le présentiel, à savoir les conversations contingentes, les rencontres autour de la machine à café, dans un restaurant, au détour d’un salon professionnel ou à la pause d’une conférence, tout cela n’était plus possible et reste encore difficile. Le digital ne laisse plus aucune place au hasard. S’il s’agit de participer à un webinaire ou à une visioconférence, chacun doit y trouver un contenu pointu, particulièrement pertinent par rapport à ses préoccupations du moment. Sinon, il ou elle ne se connecte pas… ou pire, se déconnecte très vite ! Face au foisonnement des contenus digitaux, nous constatons un accroissement exponentiel des niveaux d’exigence des publics professionnels sur-sollicités par les rendez-vous virtuels et les visioconférences. Nous sommes ainsi entrés dans une nouvelle ère : celle de l’hyper-pertinence.
Qu’est-ce que l’hyper-pertinence ? C’est la justesse d’un contenu qui concerne exactement au moment précis celui qui en prend connaissance. La justesse, au sens presque musical du terme. Parce que c’est un contenu qui provient d’une expérience vécue et partagée, dans laquelle on se reconnaît ; parce qu’il a été élaboré en collaboration avec ses pairs, parce qu’il est tout le contraire d’un avis d’expert, fût-il le plus autorisé. Il est l’expression du vécu, l’expression du terrain. Il faut donc être constamment à l’écoute de ses interlocuteurs, savoir ce qui les intéresse vraiment au moment voulu. La meilleure façon d’y parvenir, c’est de l’inscrire dans le cadre d’un écosystème dynamique, participatif, convivial et interactif.
Didier Krainc, Directeur du Pôle Conseil d'Alliancy & Elodie Bervily-Itasse, Les Echos Etudes
Pour en savoir plus, découvrez l’étude sur L’accélération numérique des entreprises françaises, Les Echos Etudes et Alliancy