En 2017, la France se classe à la 23e place des pays où la corruption des services publics est la moins importante dans le monde.
Rares sont les pays où personne n’abuse de sa position dans la fonction publique ou de son pouvoir politique pour en tirer un profit personnel. Des pratiques néfastes tant pour les individus que pour les entreprises que tente d’appréhender l’ONG Transparency International depuis 1995, en publiant chaque année un indice de corruption de la perception (IPC). Basé sur des analyses et des enquêtes auxquelles sont invités à répondre des panels notamment d’hommes d’affaires et d’universitaires résidant dans chaque pays, cet indice traduit le niveau de corruption ressenti. Les pays sont notés de 0 à 100. Plus la note est élevée, moins la perception de la corruption est forte.
La France est 23e seulement
Dans le rapport 2017 de Transparency International, la France décroche une médiocre 23e place avec un indice de 70. Pour rappel, l’IPC de notre pays était de 69 en 2016 et de 70 en 2015 et 2014. La perception de la corruption publique a ainsi peu évolué ces dernières années malgré la mise en place de règlementations imposant des règles de transparence et de contrôle des revenus du personnel politique. La médiatisation de certaines affaires comme le procès Cahuzac ou encore les déboires du candidat Fillon n’ont sans doute pas aidé au rétablissement de la confiance envers les politiques français.
Cette année, c’est à la Nouvelle-Zélande que revient la palme du pays le moins corrompu avec un IPC de 89. Elle devance le Danemark (88), la Finlande (85), la Norvège (85) et la Suisse (85). Pour mémoire, l’Allemagne occupe la 12e place (81), les États-Unis la 16e (75) et le Japon la 20e (73). Sans surprise, dans le bas du classement, se trouvent la Somalie (9), le Sud Soudan (12) et la Syrie (14).