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L’éclaircie se confirme pour les entreprises de travaux publics. Dans sa dernière note de conjoncture, la Fédération nationale des travaux publics (FNTP) se réjouit d’un « début de printemps robuste ». Le montant des travaux réalisés a progressé de 2,5 % en avril, comparé au même mois de 2023. Ces chiffres dans le vert confirment la dynamique enclenchée depuis février. En cumul sur les 4 premiers mois de l’exercice, le niveau d’activité a ainsi progressé de 1,4 %, comparé à la même période un an plus tôt.
De leur côté, les prises de commandes « sont à un bon niveau », note le document de la Fédération. De janvier à avril, le montant des marchés conclus a grimpé de 6,5 %, par rapport à la même période de l’année précédente. Le secteur peut compter sur les grands travaux pour soutenir l’activité, comme l’attribution du tronçon est de la ligne 15 du Grand Paris express en avril. Les professionnels profitent également d’un cycle favorable de la commande des collectivités locales.
Ralentissement à l’approche des JO
Mais pour la FNTP, la reprise n’est pas totalement assurée. Les mois à venir risquent d’être impactés par les mauvaises conditions climatiques du mois de mai, puis par le ralentissement attendu en Île-de-France à l’approche des Jeux olympiques. La Fédération évoque également un risque d’annulations budgétaires de l’État.
Autre source d’inquiétude, les indicateurs de l’emploi évoluent toujours dans le rouge. Si, en 2023, la diminution des heures travaillées touchait l’intérim, elle s’étend désormais aussi aux ouvriers permanents, dont le volume d’heures travaillées se replie de 3,7 % entre janvier et fin avril, par rapport à la même période l’année précédente. Le volume d’heures travaillées des effectifs intérimaires est, lui, inférieur de 14,6 % à son niveau de 2023.
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