En France, l’équivalent de 180 M€ de produits d’hygiène et de beauté sont jetés, chaque année, à la poubelle. C’est face à ce constat alarmant qu’Arnaud Mallinger, pharmacien, a lancé la plate-forme KéaBot en avril 2022. L’application propose à la vente des soins cosmétiques et des produits de parapharmacie « anti-gaspi », c’est-à-dire des produits avec des dates de péremption proches ou issus des invendus des pharmacies pour cause de sur-stocks ou d’emballages abîmés.
Concrètement, l’officine saisit ses invendus sur la plate-forme et l’offre proposée est validée par le pharmacien de KéaBot. Le client effectue ses achats, les règle directement sur l’application mobile et se rend ensuite dans une des pharmacies partenaires pour retirer sa commande en click & collect. Les produits sont commercialisés avec des remises comprises entre 30 et 50 % du prix d’origine. KéaBot se rémunère en prenant une commission sur chaque vente. « Nous avons aujourd’hui une centaine de pharmacies partenaires, dont une vingtaine à Toulouse, une vingtaine à Marseille, d’autres à Lyon, Bordeaux, Lille ou en zone rurale », explique le fondateur dans les colonnes du Parisien. KéaBot vise 500 officines partenaires au cours des prochains mois et souhaite couvrir les grandes villes de France. « Notre offre permet à la pharmacie de se différencier de la concurrence et de toucher un public plus jeune, les 18-30 ans, désireux de limiter leur impact écologique et plus enclins que leurs aînés à acheter sur le web » précise Arnaud Mallinger. Des discussions sont en cours avec des laboratoires pharmaceutiques et des groupements de pharmacies.
Pour plus d'informations, découvrez nos études sur le secteur pharmacie-santé
Pour plus d'informations, découvrez nos études sur le secteur pharmacie-santé