Rien ne va plus pour le diesel. C’est du moins ce qui ressort du dernier Baromètre des énergies publié par L’Argus. Réalisée par téléphone, l’été dernier, auprès de 1 918 automobilistes, ce sondage met en lumière la désaffection toujours plus forte des automobilistes vis-à-vis des véhicules diesel. Lorsqu’on les interroge sur la classe énergétique de leur prochain véhicule, neuf ou d’occasion, seuls 13 % évoquent une motorisation diesel. Un chiffre en baisse constante depuis 2016, année de création du baromètre. Pour rappel, à l’époque, 31 % des automobilistes envisageaient d’acheter ce type de véhicule.
Les hybrides à l’honneur
Parallèlement, la côte des hybrides (l’étude ne distingue pas les hybrides rechargeables des non-rechargeables) n’a fait que grimper. De 21 % en 2016, les intentions d’acheter un véhicule de ce type est passée à 31 % en 2022. Les hybrides représentent désormais la catégorie qui réunit le plus d’intentions d’achat (une première depuis 2016) devant les véhicules à essence. Ces derniers, dont la côte est passée de 41 % en 2016 à 23 % en 2020, connaissent un léger retour en grâce (28 % en 2022) en raison de la flambée des prix du carburant et de la possibilité de les équiper d’un kit leur permettant de tourner à l’éthanol (E85).
Les voitures 100 % électrique, encore plombées par leur prix élevé et les inquiétudes sur l’évolution des tarifs de l’électricité, continuent de progresser dans le cœur des acheteurs, mais de manière modérée (+1 point sur un an). 18 % des automobilistes envisagent d’aller vers ce type de motorisation lors de leur prochain achat automobile.
Les véhicules à hydrogène ou fonctionnant au GPL ne recueillent, quant à eux, que respectivement 7 % et 3 % des intentions d’achat des personnes interrogées.
Pour aller plus loin découvrez nos études sur le secteur automobile.
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