Crédit photo : HOPIUM
Le 11 septembre dernier, Hopium a annoncé le départ d’Alain Guillou, son président et son remplacement par l’actuel directeur général du groupe, Sylvain Laurent. Cette décision, qui doit encore être entérinée par l’assemblée générale des actionnaires, devrait conduire Sylvain Laurent à assurer la présidence de l’entreprise jusqu’au 31 décembre 2024, date officielle de fin de mandat de son prédécesseur.
Le 11 septembre dernier, Hopium a annoncé le départ d’Alain Guillou, son président et son remplacement par l’actuel directeur général du groupe, Sylvain Laurent. Cette décision, qui doit encore être entérinée par l’assemblée générale des actionnaires, devrait conduire Sylvain Laurent à assurer la présidence de l’entreprise jusqu’au 31 décembre 2024, date officielle de fin de mandat de son prédécesseur.
De la berline électrique à la pile à combustible
Créée en 2018 par Olivier Lombard, un ancien coureur automobile, Hopium avait pour ambition initiale de produire une berline à hydrogène 100 % française, baptisée la Machina. Mais confronté à des difficultés financières, la start-up française a pris la décision, début 2023, d’accélérer les retours sur investissements en reportant le projet « Machina » pour se consacrer à la mise au point de nouvelles piles à combustibles à destination du marché professionnel.
Une stratégie que va poursuivre Sylvain Laurent pour qui Hopium dispose d’une réelle avance technologique qui doit lui permettre de faire valoir son système-pile (qui inclut la pile à combustible et les sous-systèmes de gestion des fluides) aux grands industriels. Le système de pile à combustible d’Hopium a déjà fait l’objet de 27 dépôts de brevets, dessins et modèles, et offre, selon ses dirigeants, des rendements poids/puissance et encombrement/puissance « inégalés » (5 kW/Kg et 8,4 kW/l à l’échelle des cellules).
Placée en redressement judiciaire pour 6 mois, fin juillet, la start-up devra rapidement afficher des résultats probants pour éviter la liquidation judiciaire.